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La communication entre personnes ayant une surdicécité

Duquette, J. (2012). La communication entre personnes ayant une surdicécité : comment la faciliter ? document-synthèse de veille informationnelle. Longueuil : INLB. 19 pages.

La surdicécité est une condition qui combine une double déficience visuelle et auditive, à des degrés plus ou moins sévères, qui entrave la communication et l’accès à l’information. L’impact de chaque déficience est intensifié ou multiplié, puisqu’il n’y a pas de possibilité de compensation efficace des pertes sensorielles et que l’information reçue est partielle, appauvrie ou faussée. Toutefois, la majorité des personnes ont un résidu visuel et auditif pouvant potentiellement être maximisé par la réadaptation.

L’incidence de la surdicécité augmente avec l’âge. Cette double déficience sensorielle est la plupart du temps d’origine acquise. Outre leur vision et leur audition résiduelle, les personnes peuvent utiliser divers modes de communication et recevoir des services de réadaptation dans le but d’améliorer leurs capacités de communication. Il est recommandé que ces services incluent un entraînement formel à la communication visant à optimiser l’utilisation des aides visuelles, auditives et techniques ainsi que la perception du langage et la communication. L’adaptation de l’environnement aux besoins visuels et auditifs des personnes et l’utilisation de stratégies efficaces (ex. : demandes de clarification; stratégies de réparation de la conversation, etc.) devraient également être enseignées.

Les personnes ayant une surdicécité congénitale ou profonde ne représentent qu’environ 20 % de la population qui a cette double incapacité sensorielle. Toutefois, elles ont beaucoup plus de problèmes que les autres. Elles ont notamment plus de difficulté à acquérir des habiletés de communication et de relations interpersonnelles et sociales, car leur double déficience leur impose des limitations au niveau de la communication tant réceptive qu’expressive. Même dans une situation de vie en résidence spécialisée, leurs interactions interpersonnelles peuvent être très rares. En effet, contrairement à leurs homologues qui ont acquis leur double déficience plus tard au cours de leur vie, elles n’ont pas eu la possibilité d’explorer le monde avec leur vision et/ou leur audition ni de participer, d’interagir et de communiquer vraiment avec autrui.

Une intervention de soutien par une tierce personne formée et expérimentée peut être utile, voire nécessaire pour gérer et faciliter la conversation d’un point de vue directionnel et participatif. Des concepts philosophiques d’intervention ont été élaborés par la Canadian Deafblind & Rubella Association tandis que van der Heijden (2009) a défini des principes d’échafaudage de l’intervention.

Sujets : Surdicécité; Communication; Pairs

Type de document : Recension des écrits

Aussi disponible en anglais sous le titre : Communication between people with deafblindness : How could it be facilitated ?

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